mercredi 31 août 2011

Marseille, son torpillard, ses jarons

Marseille, une ville de rêve, le soleil et les calanques, le vallon des Auffes de Guédigian, le lieu de mon adolescence... avec une hygiène à l'époque un peu... disons discutable. Lorsque mes parents cherchèrent une maison, on leur expliqua la raison de la modicité de certaines par le fait que "le torpillard" y passait. Qu'est-ce à dire? Une figure bien marseillaise, ce torpillard: c'était une voiture qui collectait tous les matins ce que nous faisons en principe tous les jours, sans gloire... et il fallait aussi prendre garde en passant dans les "boulevards" car tout à Marseille est boulevard, de passer au milieu afin de ne pas recevoir ce qu'on appelait un "jaron", c'est à dire la même chose empaquetée, car en cas de presse et d'exiguïté des locaux, c'était encore le plus simple.. Après tout, était-ce pire que Fukushima (lien)? Quatre années de bonheur tout de même.

mercredi 29 juin 2011

Les vidéos de heleneclaude sur Dailymotion

Vivre pauvrement... une volonté écolo... et parfois une nécessité

Cliquer sur l'image pour la vidéo : les mésaventures burlesques, entre Giono et Kafka, d'une femme retournée dans son village natal tenu par quelques oligarques (hommes), leurs épigones (femmes, parfois) et leurs séides. 

vendredi 27 mai 2011

N'acceptons plus


N'acceptons plus de subir, subir, et encore subir... la loi de ces ploutocrates réjouis qui nous succent jusqu'aux moëlles, qui nous octroient des retraites de 900 € lorsqu'on a trimé toute une vie et élevé deux enfants, une heure de trajet le matin, une autre le soir, les embouteillages, la banlieue grise de l'aube, ces trains bondés de travailleurs mal réveillés déjà fatigués qui se déversent aux gares comme une nuée, aux yeux vides...  ces ploutocrates qui à présent reculent l'âge de la retraite encore et encore, sans fin... pendant qu'eux s'octroient des sommes astronomiques et osent nous parler de la crise et de la nécessité de se serrer les coudes... N'acceptons plus ces usines qui délocalisent et licencient, condamnant des villes entières et des familles à la misère alors qu'elles font des bénéfices pharamineux... Ne tolérons plus ces poignantes humiliations -au delà de la simple question matérielle- qui nous sont infligées à chaque fois qu'on ouvre la télé... et qu'on les voit hâlés et souriants se pavaner et gloser et nous noyer de chiffres truqués et s'agiter et s'auto satisfaire...  bras d'honneur réitérés. Pour les retraites ? non, pas seulement. Pour la dignité plutôt. N'acceptons plus de voir nos enfants voués au chômage parce que nous sommes voués à l'épuisement. N'acceptons plus d'être comme ces poules élevées en batterie que l'on sacrifie lorsqu'elles ne pondent plus suffisamment. Nous valons mieux que ces dirigeants pirouettes qui nous font honte -aussi- en expulsant les pauvres parmi les pauvres et en violant ainsi les droits de l'homme les plus fondamentaux pour lesquels nos parents se sont battus à la mort. Relevons nous ! et ne les lâchons pas... Nous n'avons que si peu à faire pour les faire claquer, le bois et sec, il suffit d'une étincelle. Les jeunes et même les très jeunes nous ont montré la voie. Ce serait honteux de les laisser seuls en ligne de front. Qu'allons nous leur léguer ? Un pays corrompu,  bananier -pardonnez l'insulte aux exportateurs de bananes- où le frère sape les retraites pour le plus grand bonheur du frère, où un ministre des finances en même temps "cher" ami et conseiller d'une grosse fortune la dégrève,  demeure en poste et nous "explique" sans baisser le regard que les temps sont durs, on n'y peut rien, il va falloir travailler plus  longtemps ! ... et où des stars évadées fiscales sont présentées comme ambassadrices de la France à l'étranger*... Faisons de ce pays dont on a honte à présent un pays dont on puisse être fier. C'est à notre portée. Courage à tous et à commencer à moi même. H.L.
 
* Si c'était un scénar, le prod dirait qu'il est un peu chargé...
Et enfin, pour vous marrer :
http://www.dailymotion.com/video/xerxcd_retraites-jean-pierre-brard-gdr_news


La société du spectacle.. Acteurs, icônes, de l'image au réel ou la bohème à Zorro.

 

Zorro est arrivé...  en Suisse pour planquer son fric 

Le bourgeois âpre au gain ne se ressemble pas

28/10/2010 à 15h52 - mis à jour le 28/10/2010 à 15h53 | 399 vues | liens



LES IMMIGRES FISCAUX OU LA BOHÈME A ZORRO

Du mythe au réel, des "icônes" in live, liste non exhaustive

Lien avec le blog "zone parody" d'où est tirée m'image





Acteurs
Alain Delon* … ''Zorro''
Johnny Hallyday... ''Ma voix de révolté''
Charles Aznavour... ''La bohème''
Patricia Kaas... ''Regarde les riches...(la voix des misérables)''
Emmanuelle Béart... ''Manon des sources''
Daniel Auteuil... ''Romuald et Juliette''
Gérard Depardieu.. "Germinal"

Ecrivains

Marc Levy... ''Le testament d'Abraham''...
Michel Houellebecq... ''Les particules élémentaires''...


Ça donne le début d'une chanson :  Zorro est arrivé... avec sa voix de révolté... c'est la bohème des misérables... et sur son cheval, à cru, la petite orpheline aux pieds nus... fuyant l'infâme... en Suisse pour préserver son patrimoine..

Les sportifs (mais eux au moins se taisent et ne chantent pas -en principe-) :
Alain Prost,
Jean Alesi,
Richard Virenque,
Guy Forget,
Richard Gasquet,
Henri Leconte,
Amelie Mauresmo,
Gaël Monfils,
Cédric Pioline,
Jo-Wilfried Tsonga


Des personnalités exerçant ou ont exercé un pouvoir politique économique ou financier:
Antoine Zacharias (Vinci),
Claude Berda (AB groupe, TF1),
Daniel Hechter (couturier),
Jean-Louis David (salons de coiffure)...

Mais aussi des rentiers et des héritiers dont les fortunes ont été créées en France par des centaines de milliers d'ouvriers :
Eric Peugeot,
Jean Taittinger (PDG du Louvre, ex ministre de la justice et député de la Marne),
Philippe Hersant (patron de presse),
Corinne Bouygues (héritière de la fortune Bouygues),
Et les familles Defforey (Carrefour), Mulliez (Auchan) et Halley (Promodès)...


*Parrain officiel du pavillon français à l'exposition universelle de Shanghaï !!!



Fellation galopante et "innocentes victimes", trois sujets du bac en philo

Les femmes du président... et les ricanements post mortem de Barre vengé...

Définition de lapsus linguae. Etymologiquement : "lâcher de langue". C'est le fait de dire par inadvertance quelque chose d'embarrassant et de signifiant à la place de ce que l'on a voulu dire et que l'auditeur attendait. La formule populaire est "ma langue a fourché". Signe de gêne, d'obsession récurrente ou de mauvaise foi, le lapsus, image du décalage entre l'être réel et l'être public, le vrai et l'aparaître, est souvent révélateur, laissant un instant à nu le sincère ou le trivial habituellement caché sous la mise en scène de soi conventionnelle ou opportuniste... un clin d'oeil du "ça" qui émerge sous la chape de plomb du "sur moi" dirait Sigmond. Lorsqu'il s'agit d'un acte, on parle d'acte "manqué". 

Sujets de philo : un acte manqué est-il un acte réussi ? Pourquoi un lapsus déclenche-t-il le rire ? Y a-t-il des lapsus volontaires ?  Une intuition pour les élèves de terminale : ça va tomber au bac sous une forme ou une autre. Amusez-vous bien d'avance, 4 heures de bonheur et un 16 à la clef si vous parvenez à faire rire le correcteur au bout de 60 copies, des soucis pour sa retraite et ses difficultés habituelles à se faire défrayer lorsqu'il est envoyé chargé de ses 2 à 300 copies réglementaires, loin de ses têtes blondes ou brunes enfin en vacances, aux fins fonds d'un bled paumé  pour une semaine ou plus, au moment où tout le monde part à la plage... en général, il vous en sera reconnaissant/e.

Un acte manqué célèbre dans l'éduc, pas autant que le "femmation"  -je laisse la coquille, sans doute révélatrice mais je ne vois pas de quoi- de notre excellente Rachida : il y a quelques années, un prof a oublié dans un train son paquet de copies -corrigées-, carrément... Sonnez trompettes, le bac à repasser, les élèves à reconvoquer, le jury idem...  les ricanements de la presse, la merde ab-so-lue... lorsque, in extremis, une brave hôtesse de l'air les a trouvées, par chance elle a pigé toute l'importance de la chose et les a ramenées fissa au rectorat indiqué sur l'en-tête, oufff. Pas trop légal en somme -il y a prescription- because elle aurait pu modifier les notes voire désanonymer mais on n'a pas trop cherché la petite bête tant le soulagement était immense. Acte manqué donc : le prof a-t-il voulu par là signifier hautement son mécontement d'être appelé à Daches en juillet avec un remboursement -incomplet- de ses frais... [sur six mois- un an comme d'hab] pendant qu'il avait dû réquisitionner mère, belle mère ou baby sitter pour garder ses gosses en vacances, eux?