samedi 19 janvier 2013

Totalitarisme et pollution, tout se tient


Ici, "on" déverse ce que vous pouvez imaginer, dommage sans l'odeur qui va avec

Là, 500 m après, on se baigne

Là aussi (7 km après, lien)

"Le principe de la tyrannie est que les hommes se battent 
pour leur esclavage comme s'il s'agissait de leur liberté" (Spinoza)


Un constat désespérant parfois. La raison en est l'intox facile à instiller à ceux qui n'ont pas d'instruction, qui se débrouillent mal, que la société a laissés au bord du chemin c'est à dire ceux qui auraient le plus besoin d'être informés et soutenus, à qui on laisse croire que se battre ne sert à rien, qu'ils perdront toujours, que "les autres" sont et seront toujours plus forts, et les juges et la justice, de leur côté.. Un monde d' "autres" tout puissants assombrit leur univers et les démolit: ce sera pire ensuite, mieux vaut ne pas bouger.. voire tacler ceux qui se battent. Ce qui n'empêche des propos extrêmement virulents et justifiés mais sans portée. Il arrive aussi, lorsque quelqu'un tente de faire basculer le système en dénonçant des faits, par exemple un journaliste, qu'il soit débouté. "Ne dites rien SVP, j'aurais des ennuis, on saura que c'est moi", ceci même lorsqu'il s'agit de faits que n'importe qui peut constater, exemple des égouts qui se déversent dans une rivière. Il arrive aussi et c'est pire que dans une même famille, une mère par ailleurs aimante trahisse sa propre fille, briefée par un "puissant" contre lequel celle-ci ferraille, "dans son intérêt" croit-elle car "elle risque les pires ennuis".*

 

Il n'en demeure pas moins que parfois, miracle, lorsque, le dos au mur, un/e ose s'insurger, au moment où il gagne -par exemple en justice- tous se solidarisent. Le bon sens, l'idée de justice, insuffisants pour se positionner a priori, lorsque celle-ci a tranché, se détachent enfin, clairs, opératoires (lien)



La justice et l'éducation sont donc les domaines les plus importants de la société.. et les plus dépourvus de moyens.           


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* Un cran de plus et on débouche sur le totalitarisme pur: ainsi a-t-on vu lors de certains procès, des parents témoigner -mensongèrement- contre leurs enfants, les Greenglass, frère et mère contre Ethel Rosemberg etc... 

jeudi 13 décembre 2012

L'écologie dans des villages parfois, les égouts dans la rivière, 2012

Des villages en déshérence où le manque d'argent ou son utilisation à des fins discutables [de "prestige"] génère des situations burlesques -et inquiétantes- exemple, des stations d'épuration Potemkine* et le résultat que voici


L'image est emblématique : deux bouches d'égouts (?) à demi inondées ce jour le 13/12/2012 dans le lit d'un ruisseau récoltant des eaux de la montagne.. lui même situé dans le lit de la rivière qu'il rejoint 10 mètres après. A droite, juste à coté (photo) un tuyau d'égout fuyard plongeant dans le limon (où?) entouré à son coude d'une mousse blanchâtre et marron (résidus de lessive, assouplissant? plus autre chose?) en tout cas d'assez vilain aspect et malodorante. 

Or l'été, "on" se baigne en aval. Il paraît que "tout" disparait" en 500 mètres. "Tout"? Même les staphylocoques, estérichia coli et autres bestioles voraces peu conviviales ? L'eau peut sembler pure sans que cela signifie qu'elle ne soit pas polluée. 

Il est probable que des tuyaux courent ainsi tout le long dans le lit de la rivière, enterrés et fuyards, jusqu'à une station d'épuration à 1km qui dysfonctionne, mais par endroits [photo] c'est directement que "ça" se déverse. Les canalisations rongées par l'eau étant sans doute obstruées par le limon, "ça" bouchonne en amont dans le village jusque dans des caves de particuliers ainsi régulièrement "inondées"; l'odeur est par moments insoutenable, y compris dans des maisons.. et les pompes affectées, car comme les Shadocks, "ils" pompent, pompent et repompent, n'offrent qu'un répit minime et provisoire. C'est du reste ainsi, en suivant le parcours de ces évacuations chroniquement bouchées qu'on découvre le "pot aux roses". [Notons que celles qui se déversent directement à ciel ouvert ne posent aucun problème... aux riverains mais peut-être à d'autres en aval, rien ne se crée rien ne se perd (lien avec "l'eau de la Cèze").] 





 


















*Catherine II de Russie allant souvent "visiter" le pays pour s'assurer de sa prospérité et de l'application de ses réformes, son ministre et amant Potemkine avait pris pour habitude de faire construire le long des voies ferrées des villages d'opérette avec de pimpantes isbas fleuries et des "paysans" idoines qui venaient la saluer et la remercier tandis que les "vrais" vivaient dans la misère la plus poignante.